Le 115 rue Robespierre de nouveau dans la presse

Publié le par Dynamique Citoyenne

Nous avons le plaisir de vous proposer la lecture d'un article du Moniteur du 8 décembre 2017 concernant le 115 rue Robespierre et en particulier le comblement des carrières.

Un procédé novateur et valorisant l'économie circulaire est prévu, tout à fait dans l'esprit de rénovation et de dynamisation de ce lieu emblématique de notre ville.

 

 

Simi : Des projets urbains oui, mais sur des terrains sains

Ressusciter du foncier pollué, afin de permettre l’émergence de projets immobiliers : c’est la mission que s’est donnée l’entreprise Terbis, qui présentait au Simi ses solutions pour le traitement du « poubellien » (l’ensemble des déchets issus de la dépollution) et le confortement de carrières souterraines avec Solpur.

Avant de penser à bâtir un immeuble connecté et communicant, le thème du moment au Simi, il faut d’abord s’assurer que le terrain sur lequel il s’élèvera est solide et propre. C’est particulièrement vrai dans le périmètre du Grand Paris, qui a abrité de nombreux sites industriels et qui « repose » sur de nombreuses carrières souterraines comblées par des déchets d’origine diverse. Avant tout nouveau projet urbain, il faut donc déblayer, trier les déchets et dépolluer les sols afin de réhabiliter ces fonciers.

Dépollution pyrotechnique

« Prenez le cas d’une ancienne décharge », explique Michel Prendleloup, président de Terbis, entreprise spécialisée dans la dépollution et la réhabilitation des sites. « On la vide, on trie et on caractérise les déchets qui sont envoyés dans les différentes filières de retraitement. C’est ce qu’on appelle un « vide de fouille ». Il vous reste alors un trou. On peut réexploiter le terrain en décharge, dans ce cas, on installe une membrane, on règle la question du traîtement des eaux… Ou alors, on remet le foncier en circulation pour de la construction. C’est par exemple l’opération que nous menons avec Eiffage à l’Isle Adam (Val d’Oise)« .

Dans cette ville du 95 est prévue la construction d’une marina au bord de l’Oise avec 400 logements. Mais l’ancienne carrière qui doit accueillir les bâtiments a servi durant la Seconde guerre mondiale de site de stockage pour des pièces de missiles V1… Il faut donc effectuer une dépollution pyrotechnique qui met au jour progressivement des obus de mortiers, obus de défense anti aérienne non explosés, des  fusils,  des  mitrailleuses… Terbis a mis en place une installation adaptée au travail  dans cet environnement complexe et entamé le chantier de vide de fouille de 50 000 m3, qui devrait se terminer en février 2018.

Combler les carrières

Et que faire des terres excavées ? Dans un premier temps, Terbis les nettoie et leur fait subir un lavage physico-chimique ou un traitement biologique. « Pour extraire la pollution d’un matériau granuleux on utilise de l’eau éventuellement additivée, on effectue un tri granulométrique qui permet de séparer les différentes fractions des sols et d’isoler les parties polluées et on les revalorise« , détaille Patrice Dadaux, directeur du site Terbis (en attente d’agrément, ndlr) de Pont-sainte-Maxence, dans l’Oise.

Les granulats sont réutilisés pour des travaux routiers ou pour la confection d’éléments préfabriqués en béton comme des bordures de trottoir par exemple. « Quant aux boues résiduelles, elles sont utilisées en cimenterie », complète Michel Prendleloup.

Et puis ces « terres propres », Terbis compte aussi les réutiliser avec son tout nouveau procédé de comblement de carrières souterraines, Solpur. Une opération expérimentale du procédé doit d’ailleurs démarrer en janvier prochain à Bagnolet. « La Ville de Bagnolet veut construire un hôtel à caractère social sur une ancienne carrière de gypse. Pour la conforter, on a prévu d’utiliser les déblais de la Société du Grand Paris », raconte Michel Prendleloup.

Si le procédé est validé il permettrait de résoudre en partie la problématique de la gestion des 42 millions de tonnes de déblais des travaux des lignes de métro 15 à 18 et des prolongements des lignes 11 et 14. Chez Terbis, on estime le « marché atteignable » dans les années à venir à 1 à 2 millions de m3 de terres à traiter.

 

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