Bagnolet veut faire d’une ancienne huilerie un pôle d’économie sociale et solidaire

Publié le par Dynamique Citoyenne

Article publié dans Le Parisien du 21 novembre 2017.

L’ancienne huilerie Monin et Brunner accueillera en 2019 plusieurs acteurs de l’économie sociale et solidaire après d’importants travaux de réhabilitation.

Tombée en désuétude depuis plus de dix ans, l’ancienne huilerie Monin et Brunner, une bâtisse du XIXe siècle, située au 115, rue Robespierre à Bagnolet, va connaître d’importants travaux de réhabilitation. Murs qui s’écroulent, toitures qui menacent de s’effondrer… L’espace de 2 800 m2 rouvrira ses portes en 2019, totalement repensé autour de l’économie sociale et solidaire et de l’écologie. Quatre projets, sélectionnés par la municipalité, viendront occuper ce nouveau lieu.

Une épicerie sociale et solidaire, d’abord, qui proposera des produits frais en circuits courts et projette d’aller à la rencontre d’habitants de certains quartiers à bord d’une camionnette. Un atelier de menuiserie, ensuite, qui a pour ambition de promouvoir une vision sociale du métier en apprenant, par exemple, aux habitants à réparer soi-même leurs meubles. Une ferme urbaine occupera, pour sa part, un espace végétalisé situé au dos de la propriété. Enfin, un restaurant verra le jour. L’établissement envisage de permettre aux habitants de brasser leur propre bière sur place. En parallèle de ces quatre projets, trois associations de la ville occuperont les lieux. « L’idée est que toutes ces structures puissent travailler ensemble », résume Christiane Pesci, l’adjointe à l’environnement en charge de piloter le projet du 115, rue Robespierre.

Par ailleurs, l’ancienne huilerie accueillera en son sein une école-hôtel. La spécificité de ce lieu ? La « modularité » de ses espaces qui permettent, par exemple, « de transformer des chambres en salles de classe facilement », comme l’explique Alexandra Glemée, directrice de Solar formation, l’organisme qui porte l’activité formation de l’école-hôtel. Le bâtiment répondra également aux normes écologiques. Alexandra Glemée ajoute : « l’école-hôtel a aussi une dimension sociale puisqu’elle proposera des animations et des services à destination des habitants du quartier. »

Début 2018, Solar formation ouvrira également une classe pilote dans les anciens locaux de Veolia, tout près du métro Gallieni. L’idée : proposer à des jeunes en décrochage scolaire ou éloignés de l’emploi de bénéficier d’une remise à niveau leur permettant, ensuite, de prétendre à une formation qualifiante aux métiers de l’hôtellerie. Pour ce faire, l’entreprise s’est associée aux Maisons de l’emploi d’Est Ensemble, qui couvre 9 villes. Pour se porter candidat, il faut s’adresser aux missions locales présentes sur le territoire d’Est Ensemble.

 

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